Depuis quelques temps, je n'ai que des problèmes sur canalblog, notamment avec le téléchargement d'images.
Déjà en juin, je m'étais préparé à déménager et j'avais crée un nouveau blog sous wordpress. Puis les problèmes ont momentanément cessé, donc je n'ai jamais utilisé le nouveau blog.
Comme les problèmes reviennent, je quitte ce blog et je déménage à l'adresse suivante:
Mon nouveau blog porte le même titre, c'est vraiment la continuité de celui-ci,qui reste ouvert, je ne pense pas transférer tous les articles sur le nouveau blog mais seulement ceux qui me tiennent le plus à coeur. De plus ce blog-ci est très riche en liens.
Au plaisir de vous retrouver à ma nouvelle adresse. Et merci de vos nombreuses visites durant l'année écoulée, car mon blog fête justement son premier anniversaire ces jours.
Mardi dernier, j’ai reçu un message d’une connaissance avec
un PPS. Il s’agissait d’un beau texte sur le sens de la vie et une invitation à
ne pas attendre pour profiter pleinement des bons moments. A la fin, une
invitation à le faire suivre et à faire un vœu, avec promesse que le vœu se
réalise si on envoie le texte. Normalement je ne donne pas suite à ce genre de
message, mais en l’occurrence il était plein de bon sens et de vérité, sans
compter qu’il y a plusieurs copines à qui je n’ai pas envoyé grand-chose ces
derniers temps, étant toujours aussi occupée. Comme en plus je désirais quelque
chose, j’ai fait d’une pierre deux coups en faisant suivre le message. Mon vœu portait
sur la journée de samedi.
Le soir je suis allée travailler et le lendemain en arrivant
à la gare, le funiculaire était en panne. J’aurais pu descendre à pied, mais
comme j’étais bien fatiguée par une longue nuit, j’ai décidé de prendre le bus.
En l’attendant, comme je ne voulais pas m’endormir dans l’abri du bus, ce qui
fait quand même un peu désordre, j’ai lu les affiches, choses que je ne fais
pas habituellement, Et là j’ai appris qu’il y avait un concert de Nicolas
Peyrac à Genève le soir même. Par chance j’avais congé puisque j’avais changé
de nuit avec ma collègue. Cette bonne nouvelle m’a redonné de l’énergie, car
Peyrac fait partie de mon panthéon personnel au même titre que JF Deniau. Je
suis fan depuis le début de sa carrière… (eh oui, 35 ans, ça ne nous rajeunit
pas !), j’ai tous ses albums et à certaines périodes de ma vie je les ai
écouté en boucle durant des mois. Donc assister à son concert est une grande
joie pour moi.
Un téléphone à l’office du tourisme pour demander s’il
restait des places m’a appris qu’il s’agissait d’un concert gratuit. A ce
moment je me sentais de nouveau pleine d’énergie et pas forcément décidée à
aller me coucher, mais je tenais à être en forme au concert donc j’ai sauté
sous ma couverture.
Le soir je suis allée à ce magnifique concert, mon seul
regret a été de devoir partir avant la fin pour ne pas louper le dernier train,
c’était une soirée vraiment fantastique.
Mon vœu pour le samedi ne s’est pas réalisé, mais ma soirée
de mercredi a comblé tous mes vœux. Revoir Peyrac en concert était un vieux
désir, mais l’occasion ne s’était pas présentée et là, tout à coup par une
suite de hasards heureux ce vieux rêve s’est réalisé comme une merveilleuse
surprise. Comme quoi on ne demande pas ce qu’on veut vraiment, mais notre bonne
étoile veille sur nous et réalise parfois nos vrais désirs auxquels on ne pense
pas toujours, pris comme nous le sommes dans le quotidien.
Je vous mets une vielle photo de Peyrac, à l'époque où il était jeune et beau ( et nous aussi par la même occasion!). Bon il chante toujours aussi bien. Et merci au funi d'avoir eu une panne au bon moment sans quoi j'aurais pas vu l'affiche collée dans l'abri du bus.
Je pensais d’abord vous présenter quelques savons moins
significatifs et notamment le recyclage de mon funnel super fluo à la lavande,
et attendre un peu avant de vous montrer mon nouveau savon de rêve, car si je
les enchaîne ainsi, ce ne sera plus vraiment des savons de rêve, mais il est
vrai que j’ai plusieurs rêves.
Commençons par l’hommage aux vivants. Ce savon doit beaucoup
à mes deux inspiratrices favorites, c'est-à-dire mon amie Irène dont j’aime
tout particulièrement le savon « Il a neigé » qui figure en bonne
place dans mon musée personnel. Je me suis inspirée de sa méthode pour ce
savon. L’autre marraine de ce savon est une autre amie chère à mon cœur, Mystic
qui nous offre régulièrement des savons hommages lors des fêtes liées au cycle
des saisons ou à d’autres occasions. Ces savons sont toujours accompagnés d’un
moment de partage de sa vie intérieure. Je suis très touchée de cette façon de
rendre hommage à ce qui nous est cher par un savon tableau. Je vous renvoie à
plusieurs chefs d’œuvre de Mystic dans cette veine, même si tous ses savons
sont teintés de spiritualité, certains le sont plus que d’autres.
Me prenant de plus en plus au jeu de la savonnerie, j’ai
décidé d’essayer moi aussi de rendre hommage de cette façon à mon auteur
favori. Ce sera un hommage en deux parties.
L’œuvre de Jean-François Deniau m’accompagne depuis de
nombreuses années. J’ai dévoré tous ces livres, sauf les ouvrages techniques
que ce grand spécialiste de la construction européenne a écrit, comme par
exemple le marché commun (1958) ou le traité Euratom (1957).
Son œuvre littéraire se divise en deux parties, les romans
et les écrits autobiographiques. Il a été homme politique, ambassadeur,
romancier, grand navigateur, aventurier, mais surtout toujours engagé dans le
droit des peuples et la défense des droits de l’homme. Son œuvre me touche
depuis de nombreuses années et j’ai choisi de commencer mon hommage par son
œuvre romanesque. Ses romans mettent en scène des personnages qui vivent de
grandes aventures, mais ce ne sont jamais des héros parfaits, ils ont des
blessures secrètes qui entraînent souvent l’échec de leurs projets et les
forcent à fuir, ils s’agit le plus souvent d’hommes, il y a peu d’héroïne dans
les romans de Deniau, et quand il y en a, elles ont un côté très masculin, ce
sont des femmes de pouvoir ou des aventurières (Août dans Tadjoura).
Une des caractéristiques de l’œuvre de J-F Deniau est la
répétition, on retrouve les mêmes anecdotes disséminées dans plusieurs romans,
dans des contextes variables et souvent aussi dans son œuvre autobiographique.
Comme le dit l’un des narrateur (un conteur africain) du magnifique roman
philosophique La lune et le miroir, il y a plus de plaisir à réentendre une
histoire qu’on connaît déjà ou à écouter une chanson que l’on sait par cœur. Et
dans ce sens-là, je me suis souvent retrouvée comme une petite fille qui désire
entendre la même histoire avant de dormir.
Comme j’avais décidé de faire ce savon hommage et que j’ai
beaucoup de temps lorsque je participe à mes divers marchés, entre les voyages
en train parfois très longs et l’attente des clients, je lis beaucoup en ce
moment, j’ai donc relu une grande partie de son œuvre romanesque. A la fois
pour confronter mes souvenirs, car Deniau est un vieux compagnon de rêve (enfin
ses livres bien sûr !) et aussi pour choisir les éléments de mon savon.
J’aime tous ses romans et c’était difficile de choisir, je suis comme le héros
de La lune et le miroir, roi (en l’occurrence reine) à mi-temps d’un royaume lointain,
j’ai d’ailleurs eu plusieurs royaumes successifs.Et je pense ne pas être la seule dans ce cas de figure.
Comme j’aime aussi beaucoup le site de J-F Deniau, qui
figure dans mes liens préférés, j’ai choisi d’essayer de reproduire l’image qui
figure sur la première page du site et qui est celle de sa maison à Tadjoura,
ville de la république de Djibouti. Tadjoura est un de ses romans phares, donc
je l’ai choisi pour illustrer son œuvre. Mais il s’agit d’une synecdoque,
figure de rhétorique qui consiste à désigner la partie pour le tout. J’aime
beaucoup la présentation de ce coin du monde sur le site : « Il y a
le bout du monde et c’est après, Tadjoura la mystérieuse, entre mer et
désert ».
Mon savon Tadjoura
Il a été fait en plusieurs parties et en plusieurs jours.
J’ai commencé par faire la forêt, en faisant un savon aux orties pour ma
boutique. J’en ai fait un peu plus et j’ai coupé des morceaux de forêt dans ce
surplus. Il a la même base que le reste, le vert est obtenu en mélangeant de
l’ortie en poudre, de l’argile verte et de la spiruline, infusion d’ortie pour
la soude, HE de sapin blanc et de pin maritime pour le parfum. (Y a des sapins
en Afrique ??!).
Ensuite j’ai fait la maison 50% saindoux et 50% coco,
fragrance « châteaux de sable » et je l’ai démoulée le lendemain,
puis dimensionnée à sa taille finale, car on aurait pu croire que j’avais prévu
de faire le château de Versaille.
Ensuite la mer et le ciel :
30% coco
10% palme bio
10% tournesol bio
20% colza
30% olive d’Italie bio
Sugraissage à 9% avec le maximum d’eau
Colorant blue teal de TKB dissous dans la glycérine
Fragrance « château de sable » de Sensory
Commencer par la mer. Mettre à part un peu de pâte après
avoir fouetté durant 5 minutes, ajouter le colorant et terminer au mixer
électrique pour avoir une trace plus épaisse, couler la mer.
Sur la mer disposer la forêt, le sable (savon à l’argile
bleue coupé en morceaux) et la maison.
Continuer de fouetter le reste de pâte à la main, faire un
one pot avec le colorant bleu et verser par-dessus pour faire le ciel.
Voici la photo de l’endroit
Et Tadjoura en savon :
Bon je reconnais qu’au final le sable et la forêt étaient
mal arrimés à la mer et sont un peu partis à la dérive lorsque j’ai coulé le
ciel par dessus, quant à la maison, elle penche un peu, c’est peut-être un clin
d’œil à la tour penchée de l’oubli, le dernier roman de Deniau… ou un mauvais
coup du Grand serpent de mer, dont il parle plusieurs fois dans la mer est
ronde.
Après tout, tout peut arrivé à Tadjoura la mystérieuse comme
il la nomme.
Je vous présente enfin mon savon de rêve, du moins celui qui
était mon savon de rêve jusqu’à il y a peu. Celui que j’ai raté complètement
une première fois, celui dont nous avons souvent parlé Zsa Zsa et moi. Celui
qui lui en a inspiré un magnifique qu’elle m’offert et qui a débouché sur une
triste polémique.
Cette fois je m’y suis enfin mise ayant réalisé des progrès
dans la maîtrise du one pot. J’avoue que je suis contente du résultat. Je pensais
d’abord le faire dans une couleur plus turquoise, mais j’ai fini mon stock de
turquoise avec le savon à l’orchidée, donc j’ai pris le pigment blue teal de
TKB.
Comme il s’agit d’un savon de rêve, j’ai voulu lui offrir
aussi des ingrédients de choix.
Mon savon de rêve
30% coco bio
10% BK bio brut
60% olive bio de Sicile
Fragrance batch off (offerte par Nansou) Lush like
Dioxide de titane
Pigment blue teal (dissous dans la glycérine)
Une première couche toute blanche représentant environ les 2
tiers
Dès que la couche blanche a été coulée, j’ai refait un one
pot blanc et bleu pour le tiers restant et je l’ai coulé par-dessus le blanc.
Comme je l’ai préparé au fouet et non au mixer, il y a eu environ une heure d’écart
entre les deux couches.
Voici quelques images :
Je suis contente du résultat, même si j’aurais pu faire une
couche colorée plus épaisse, j’ai mal calculé les tiers.
Comme je vous le disais c’était mon savon de rêve, mais dès
que j’ai enfin pu y arriver… je me suis mise à rêver d’autre chose. Un nouveau
savon de rêve, qui sera un savon-hommage, un peu comme ceux que j’admire tant
chez Mystic. Comme il se fait en plusieurs étapes, il est en cours de
fabrication.
Ce qui est merveilleux avec la savonnerie, c’est qu’on n’en
finit jamais de rêver et de découvrir de nouveaux horizons.
Ne vous en faites pas, je ne me lance pas dans les tests de
produits à tout va… Quoique si Sensory ou Save on scents avaient des produits à
me faire tester, j’avoue que je me laisserais bien vite acheter.
Non il s’agit juste d’un test d’ingrédients pour le savon,
d’huile en l’occurrence. Actuellement, suite à une erreur de livraison, j’ai de
la palme bio et équitable pour une éternité. Mais avant cela j’utilisais un
mélange composé de 50% palme et 50 tournesol. Et j’ai toujours été contente du
résultat.
L’autre jour j’ai vu un mélange 50% palme et 50% colza. Donc
je n’ai pas résisté à l’envie de le tester.
La texture du savon est la même, il s’agit du savon à la
double crème de Gruyère.
Par contre la couleur change beaucoup. Tout les autres
ingrédients sont les mêmes. La photo n’est pas très précise pour les couleurs,
mais dans la réalité celui avec le tournesol est blanc et celui avec le colza
jaune clair, la différence est flagrante. Il me semble aussi que l’odeur de la
crème ressort plus avec le colza, comme si la fragrance (amande et pain d’épice,
très discrète) était masquée par le colza.
Sinon je vous montre mon savon à la lavande recyclé sous
peu. Et mon fameux savon de rêve est au congélateur en attente de démoulage.
J’ai constaté que 10% d’acide stéarique c’est beaucoup trop,
c'est-à-dire que la pâte prend trop vite, même en le fouettant à la main. Je
n’imagine même pas ce que ça peut donner avec le mixer. Donc j’ai décidé
d’essayer avec 5%.
Savon à la lavande
(II)
30% coco
10% palme
10% saindoux
5% acide stéarique
15% tournesol bio
20% colza bio
10% olive bio
Maximum d’eau pour diluer la soude, sugraissage à 8%
Fragrance lavande et lavande marine (sensory) (1% de chaque)
Ultramarine pink reçue de Nansou
La pâte a pris normalement, en étant fouettée à la main. Par
contre elle était trop épaisse pour passer dans l’entonnoir.Un demi batch blanc, un demi rose.
Comme la pâte ne passait pas dans l’entonnoir, j’ai fait un
marbrage normal en alternant les couches puis en remuant dedans avec la
spatule.
J’avais déjà fait un savon à la lavande avec cette
ultramarine et j’avais obtenu un très joli mauve, malheureusement le batch
était caustique et j’avais dû le jeter. Là j’ai eu la main bien trop lourde sur
le colorant et au lieu d’un mauve lavande, j’ai un pink super fluo et très
flashy. La photo rend très mal la couleur. Il paraît d’un rose clair assez
agréable, mais il est d’un pink très très fluo. J’espère que ça va s’atténuer
au fil de la cure parce que je crains que mon savon à la lavande ne rencontre
pas un grand succès dans ces habits peu discrets.
Comme promis je vous présente ma version du savon de Nicole Bénitez… et comme vous vous en doutez bien, elle peut dormir sur ses deux oreilles. Le résultat n’a vraiment rien avoir avec le modèle hormis la couleur.
J’avais prévu de séparer le blanc et le bleu avec un carton pour avoir deux couches verticales, mais comme je n’ai pas trois mains, je n’ai pas pu tenir le carton pendant que je versais la savon, tout a passé par-dessous et s’est mélangé, donc j’ai enlevé la séparation et j’ai procédé à un marbrage normal. Comme ma pâte était épaisse j’ai fait le marbrage avec la spatule.
Bien sûr, il n’y a rien à voir avec le modèle, mais comme je ne m’imaginais pas une seule seconde être capable de réussir une telle merveille, je ne suis pas déçue du résultat.
Savez-vous s’il existe des moules avec des séparation verticales, que l’on pourrait tout simplement enlever une fois la pâte coulée et qui tiendrait dans une charnière ? Si vous trouvez une telle merveille au cours de vos balades virtuelles, je suis intéressée.
J’ai battu la pâte au fouet manuel, mais je pense que j’ai mis trop d’acide stéarique, ainsi la pâte a pris très vite, je l’ai quand même fouettée pendant 20 minutes pour être sûre qu’elle n’allait pas déphaser.
Savon à l’orchidée
10% palme
30% coco
10% saindoux
10% acide stéarique
10% tournesol bio
10% colza bio
20% olive bio
Eau et soude pour un surgraissage à 9%
Fragrance orchidée de Sensory (1,5%)
Moitié de la pâte sans colorant, moitié avec du colorant à la glycérine de TKB (bleu néon, qui devrait s’appeler turquoise néon).
Comme en ce moment je suis plutôt débordée et que je n’ai pas le temps de créer de nouveaux savons, je vous présente un ancien savon que je n’ai pas encore publié.
Je ne manque pas de projets savonnesques, mais de temps, en ce moment. Il faut dire que la saison des marchés bat son plein et je les multiplie. J’ai vraiment pris goût à cette activité. Donc je refais souvent les mêmes savons, notamment ceux à la double crème de Gruyère, le produit phare de la boutique, celui à l’absinthe et celui à la crème d’olive.
En plus je dois régler des formalités administratives pour la savonnerie, ce qui me prend du temps et de l’énergie. On a beau dire que nul n’est censé ignorer la loi, certaines lois et certains règlements obscurs me semblent bien kafkaïens.
Donc en résumé, j’ai peu de temps pour mon blog et les vôtres en ce moment, mais je vais y remédier dès que possible, je vous prie de m’excuser de ne plus passer régulièrement chez vous, c’est vraiment par manque de temps et pas d’intérêt.
Je ressors une recette qui date de cet hiver. Je l’ai intitulé « coup de bol » parce que le joli marbré est un cadeau délicat du Hasard, car à ce moment-là je ne maîtrisais absolument pas la technique one pot. Bon, je ne prétends pas du tout la maîtriser maintenant, mais j’ai fait quelques progrès. Je ne suis pas pour grand-chose dans ce résultat pas trop moche, c’est vraiment un heureux effet du hasard. Je colorais toujours une partie trop importante de la pâte et j’avais des tons unis, mais là la chance m’a vraiment donné un sérieux coup de pouce.
A ce moment, je ne m’inquiétais pas des INS, et j’utilisais beaucoup le colza. Donc je me suis trouvée avec ce beau résultat un peu par hasard. Son INS, calculée plus tard lorsque j’ai revérifié mes bases à la lumière de soapcalc m’indique 130, ce qui est trop bas.
La photo prise lors du démoulage :
Au début de sa vie, ce savon avait une forte odeur de lilas, qui lui donnait une note ancienne très sympa. Il a malheureusement assez mal vieilli, tant sur le plan olfactif qu’esthétique. Le parfum a disparu, maintenant, il sent le savon de Marseille d’antan, c'est-à-dire une odeur neutre, pas désagréable, mais non identifiable et bien loin du lilas. Quant à sa couleur, le blanc virginal a jauni, sans doute sous l’effet de l’excès de colza bio, qui n’est pas une huile très blanche. Toutefois grâce au saindoux, sa mousse est très crémeuse et agréable.
Savon au lilas :
10% palme
30% coco
10% saindoux
50% colza bio
Eau et soude pour un surgraissage à 8%
A la trace : 20ml de fragrance lilas de ma droguerie
1/3 de la pâte colorée avec de l’argile rose, un tout petit peu de pâte colorée avec du charbon végétal, méthode one pot
Bon, même s’il a mal vieilli en apparence, il reste un savon tout doux (quel vocabulaire original !) pour la peau et les cheveux. Je suis en train d’en utiliser un car je voulais m’assurer que son vieillissement prématuré n’avait touché que son apparence et pas sa qualité. Je suis rassurée. Je dirais qu’il est devenu un savon de connaisseur. Au début il était très joli dans sa robe blanche et rose, il embaumait le lilas (presque trop !), ce qui en faisait un savon très accessible. Maintenant il ne paie plus de mine dans sa robe jaune et rose pâle et ne sent rien, mais il continue de prendre soin de ma peau…. Et même de la fourrure de Pablo : Hier soir il est venu se frotter contre mes mains que je lavais… et je n’ai pas résister à l’envie de lui faire un petit shampoing (sur la tête seulement). Il a dû aimer le traitement car il est resté tranquillement couché dans le lavabo durant l’opération… J’ai toujours dit que Pablo est un chat exceptionnel.
J’ai bien regretté de ne pas avoir l’appareil photo sous la main.
Comme je ne doute de rien en ce moment j’ai décidé de me lancer demain dans la copie du fameux savon de Nicole Bénitez, vous savez, le fameux marbrage si beau qui a remporté le concours du magazine Saponifer l’an dernier. Bon je ne suis pas sûre que le résultat sera montrable, encore moins conforme à l’original. Donc suite au prochain épisode.
J’ai découvert le site d’Isa lors de mes balades sur le net et j’ai immédiatement flashé sur sa jolie bannière. J’aime beaucoup les jolies cartes qu’elle fait. Comme moi et denombreusesautres, Isa aime beaucoup les chats, elle a d’ailleurs deux jolies princesses, Agathe et Aglaé.
Le monde du scrap est plein de termes étranges dont je ne comprends pas la moitié pour le moment. Il faut dire que ce loisir nous vient tout droit des USA.
Donc Isa a organisé un CJ (circle journal), c'est-à-dire un échange de cartes avec nos coordonnées postales, l’adresse de nos blogs et nos dates de naissance, le tout sur un thème donné. Le thème d’Isa est le C&Set les chats. Cela tombait bien car je suis incapable de faire quelque chose de super compliqué et surchargé, d’une part parce que je n’aime pas ce style et surtout parce que c’est trop difficile à faire pour moi. En plus vu que j’adore les chats aussi cette combinaison de thème m’allait très bien.
C’est ainsi que j’ai participé à ce premier échange de carte. Je suis débutante et j’en appelle à l’indulgence d’Isa qui recevra des cartes bien plus jolie que la mienne.
Eh oui, vous avez bien lu : Cette fois je range mon mixer. Mais je vous rassure tout de suite, mon savon à l’absinthe n’a pas tourné au rose uni et je ne vais pas me jeter au lac.
Mais je me suis rendue compte qu’on a de meilleurs résultats en fouettant le savon à la main et non au mixer. La pâte prend, mais ne fige pas, même avec des fragrances. On ne se retrouve pas avec un bloc de béton à mouler tant bien que mal avec la louche, on peut faire ses ajouts tranquillement sans problème et le savon a une consistance agréable. En plus c’est très gratifiant de sentir la saponification se faire peu à peu. On passe d’une consistance totalement liquide à celle d’une pâte à savon avec une trace fine, mais tout à fait suffisante.
J’ai repris la méthode de Michèle (quelle originalité !) : fouetter le savon pendant 30 minutes pour s’assurer que toutes les molécules d’huiles et de soude se sont rencontrées, laisser reposer 30 minutes et refouetter 5 minutes. On obtient ainsi une belle trace fine qui permet un moulage homogène.
C’est grâce à cette façon de faire que j’ai enfin obtenu un savon one pot qui me satisfait, même si ce n’est pas encore le savon de mes rêves.
Je vous présente mon petit dernier : La savon de
la Fée
verte (à l’absinthe) :
30% de coco
10% palme
15% de tournesol bio
5% de babassu bio
8% de saindoux
12% de colza bio
20% d’olive bio
Eau et soude pour un surgras à 8%
1% d’HE d’anéthol (anis vert)
15 cc de colorant à la glycérine « green teal » de TBK
J’ai mis l’HE dès le départ dans les huiles avant de commencer à fouetter comme décrit ci-dessus.
Après la trace, j’ai prélevé un petit quart de la pâte et je l’ai coloré avec le colorant à la glycérine. Les colorants à la glycérine sont très agréables à utiliser et donnent de beaux résultats, mais ils ont l’inconvénient d’être peu économiques à l’usage, car si le flacon n’est pas cher du tout, il en faut bien plus que ce que TBK en dit pour avoir un joli résultat.
Et j’ai fait un one pot, pour une fois sans problème, les pâtes ne se sont pas mélangées. Je suis très contente du résultat que je vous livre en images :
Je lance un sos informatique. Je n’arrive plus à me connecter ni sur le manager de mon site pro ni sur le forum des Céphées. C’est comme si mon ordi ne reconnaissait plus mes données de connexions (login et mot de passe) qui sont pourtant correctes. J’ai essayé de scanner le disque dur qui n’a révélé aucun virus, mais le problème dure depuis plus d’une semaine, je pensais d’abord que le problème venait de mon site pro, mais je crois que c’est plutôt mon ordi, puisque c’est pareil sur le forum. Quelqu’un peut me dire ce que c’est et surtout comment résoudre le problème ? Faut-il défragmenter le disque dur, ce que je n’ai jamais fait depuis 18 mois que j’ai cet ordi ? Si quelqu’un sait ce qu’il faut faire, merci de me le dire.
Ce blog parle principalement de la fabrication de savon artisanal, de ma passion pour la savonnerie maison. Il essaie aussi de recenser tous les blogs francophones ou non ayant le savon comme fil rouge.